Ma première rencontre avec Debora Seffer date d'une quinzaine d'années lorsque je travaillais avec son père Yoschk'o; elle avait à l'époque 6 ans.

J'ai tout de suite remarqué l'intérêt qu'elle portait pour la musique et le violon et au fil des années il était évident que c'était sa vocation.

"Silky", son premier enregistrement témoigne d'un talent, d'une technique très affirmée, d'un immense tempérament et surtout d'une grande originalité.

Il est certain qu'avec ces qualités Debora Seffer rentre dans le cercle encore trop restreint des violonistes de jazz et en est une digne représentante; elle est en plus l'une des toutes premières femmes à pratiquer officiellement cet art.

Pour ma part, je suis fier d'avoir pu la compter parmi mes quelques élèves, aussi je la félicite et lui souhaite la plus longue et brillante des carrières.


Didier Lockwood


retour